Accueil » Musée
Archives de Catégorie: Musée
Maria Borrély, une écrivaine fondamentale qui retrouve son souffle grâce aux éditions Paroles
Les éditions Paroles et l’association langage pluriel organisent depuis le 5 octobre 2018 des rencontres à travers les Alpes-de-Haute Provence sur les traces de l’écrivaine incontournable Maria Borrély, (Marseille 1890- Digne-les-Bains -1963)
voir programme
"Là, un jour de grand vent se pendit dans sa grange le Tite Meiffrein. Il vivait avec sa mère, la pauvre Antoinette Meiffrein, une femme raisonnable et estimée. Vieille, elle tomba en enfance, mourut de la maladie de la pierre. La maison est écroulée de fond en comble. C’est tout couvert de bardanes. Embrassant d’un coup d’œil le village froid où il n’y aura bientôt que pierre sur pierre, la Pélagie se dit que tout ici est éteint : les cris de joie, la voix des jeunes mariés, le bruit des foulaisons et les feux des lampes … (…) Dans toutes ces maisons à courants d’air, il semble que du monde ne s’arrête pas de parler … » Maria Borrely, « Le dernier feu », 1931
2018 … l’aventure culturelle continue !
Petite rétrospective en image
de nos passions et émotions
et très belle année 2018 !
Tranzicion – art et pouvoir en Albanie
Mazel Tov Simone
Renseignement complets
Simone Schwarz-Bart au MUCEM avec la chanteuse Georgette Pantz
Les gisantes de Diagne Chanel en Avignon
Les Eclaireurs . Musée du Petit Palais . Collection Blachère



La série « Les Gisantes » fait partie du cycle « Une Saison Au Sud-Soudan » abordant le génocide et l’esclavage des populations noires africaines du Soudan. Ce travail qui a été présenté en France et à l’étranger exprime la défaite de l’innocence. Des petites victimes sacrifiées sur le théâtre de la cruauté où l’horreur se joue en coulisses. Dans cette œuvre est représenté le viol en temps de guerre pour tenter de rendre visibles des évènements bien cachés qui appartiennent à la représentation d’une douleur universelle. Diagne Chanel révèle la cruauté, créant un symbole, avec sa palette de couleurs naturelles et tendres, ocres et bleues, qui chante en contre point une chanson douce dont on ne sait si elle sublime l’horreur ou la souligne, laissant l’atrocité à distance convenable.
Des oeuvres de Diagne Chanel de la Collection Blachère exposées à Avignon
Avignon se met aux couleurs de l’art contemporain africain jusqu’au 14 janvier 2018 grâce à un itinéraire d’artistes prestigieux mis en valeur dans différents lieux de la citée papale.
Une saison au Sud Soudan
de Diagne Chanel
est exposée dans le cloître du Musée du Petit Palais,
situé à côté du Palais de Papes

Les Gisantes Collection Blachère . Bronze polychrome 70 cm X 50 cm X 140 cm

Les Gisantes Collection Blachère . Bronze polychrome 70 cm X 50 cm X 140 cm .

Strange Fruits Collection Blachère .Terre cuite et pigments 30 cm X 20 cm X 20 cm .

Bébé Dinka Collection Blachère, Polystyrène enduit de platre, pigments, 280cm X 150
Les splendeurs gallo-romaines de Sisteron dans un nouvel écrin !
C’est au rez-de chaussée et aux sous-sols d’un hôtel particulier du Moyen-âge que vient de s’installer le musée gallo-romain de Sisteron (Alpes de Hautes Provence).
On peut y découvrir dans un espace précieux, dû à la scénographie parfaite de l’artiste niçoise Brigitte Fryland, des collections relativement modestes en nombre, mais d’une extrême qualité. Les rites funéraires de cette ville il y a plus de deux mille ans sont ainsi remis en pleine lumière.
C’est ainsi que tout a commencé ! Après la seconde Guerre Mondiale, lors des reconstructions de la ville endommagée par les bombardements, un mausolée antique monumental est découvert. D’autres importants vestiges seront mis à jour, ce qui amènera à la création du premier musée du Vieux Sisteron en 1950.
C’est dans un nouveau décor, avec une muséologie et des techniques contemporaines que le public est désormais invité à se passionner pour ce riche passé ignoré de beaucoup, témoin de l’importance de cette cité antique de Segustero, qui fut un axe commercial majeur.
De objets sont sans cesse trouvés, comme cette urne en terre contenant une deuxième en plomb protégeant un vase en verre qui contenait des cendres.
Quatre masques de pierre d’une présence saisissante, des chapiteaux corinthiens d’une très grande finesse d’exécution, éléments des mausolées trônent comme autant de présence d’un prestigieux passé.
La visite est ponctuée par des films courts qui permettent d’appréhender ce monde funéraire d’un grand raffinement. L’antique cité romaine qui deviendra Sisteron, est retracée pour nous faire découvrir son passé glorieux.
Applications pour smartphone et tablette dévoilent en 3D le détail de ces mausolées, riches édicules témoins de la richesse de leurs commanditaires.
Au cœur de la Haute-Provence, ce lieu à taille humaine percé de baies donnant sur le sublime rocher de la Baume est labellisé « Musée de France ».
Une salle d’exposition de 100m2 est ouverte à toutes formes d’art. En ce moment « Les peintres du voyage » sont à l’honneur… retour dans les pérégrinations d’une génération d’artistes des XIXe et XXe siècles qui en quittant l’Europe pour de longs ou courts périples, ont ramenés des images variées et fantasmées de l’Orient et de l’Asie. (Jusqu’au 25 mars).
Sisteron la splendide, aux ruelles évoquant Venise et le Moyen-âge, à l’imposante citadelle se révèle mystérieuse et pleine de promesse, comme sortie d’un long sommeil.
Derrière chaque porte, à chaque détour d’une ruelle, on peut découvrir d’autres merveilles dans le prolongement de ce musée-bijou promis à un grand avenir .
Musée gallo-romain. Espace d’Ornano. 8, rue Saunerie 04200 Sisteron. Tél. 04 92 61 58 40. Du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 13h30 à 17h30. Entrée : 3 euros. www.sisteron.fr